mercredi 17 septembre 2008

Le marché du carbone

A l’exception du Gouvernement Harper, la majorité des Canadiens comprennent que le climat change et je ne pense pas seulement à la célèbre phrase ‘on n’a plus les hivers qu’on avait’. Toutes les études sauf celles financées directement ou secrètement par l’industrie du pétrole indiquent que la planète se réchauffe et que le principal coupable sont les gaz à effet de serre notamment le carbone émis par l’industrie, par les voitures et plusieurs types de comportements humain. La solution n’est pas simple et ne viendra pas de simples ajustements techniques. La science ne peut pas tout.

Présentement les Canadiens ont devant eux des choix. Ils ont le choix de faire comme les conservateurs et se mettent la tête dans le sable (bitumineux) comme les autruches, tenter de comprendre le plan vert des libéraux, bien que M. Dion le change si souvent dans l’espoir qu’il puisse avoir des résultats réels, ou adhérer au projet du NPD qui estime que la mesure la plus efficace pour réduire les gaz à effet de serre est de fixer un prix au carbone en établissant un plafond sur la quantité que les grands pollueurs peuvent émettre et un système de vente aux enchères pour l’échange de crédits permettant de dépasser ce plafond. Les grands pollueurs commenceront à payer leur juste part et tous les revenus découlant seront investis dans des solutions vertes. En vertu du plan de Dion, ce sont les gens comme vous et moi qui paieront plus et comme le plan sera sans incidence sur les recettes, il ne créera pas d’argent frais et ne permettra pas de financer des solutions vertes. La proposition du NPD n’est pas révolutionnaire, de fait elle est celle soutenue par la majorité des pays industrialisés et l’Union européenne qui voit en elle une solution efficace à un problème pressant. Il faut agir et il est juste de demander à ceux qui polluent de payer les pots cassés; qui casse paye, normal non?

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